LES ARGUMENTs DE CEUX QUI NE CROIENT pas LES FERMES URBAINES VERTICALES CAPABLES DE SUBVENIR A NOS BESOINS :
Comme l'expliquait récemment l'agronome britannique Erik Murchie au Guardian, "faire pousser du riz, du maïs ou du blé requiert une biomasse importante, de 5 à 12 tonnes par hectare de céréale, mais pour ce faire, il faudrait accumuler près de 20 tonnes de matière sèche en altitude dans ces fermes verticales". Ainsi, les céréales, une catégorie d'aliments essentiels, échappent à l'agriculture urbaine. Il en va de même pour l'élevage et ses pâturages, eux aussi gourmands en surface (à l'exception des gallinacées, à petite échelle toutefois).
Les frais d'éclairage sont très importants, les lampes sont continuellement allumées pour permettre une croissance plus rapide et efficace des végétaux.
Le mode de production dans les fermes urbaines a moins d'impacts négatifs sur l'environnement que la culture traditionnelle. Mais, une ferme verticale n’est pas qu’un empilement de parcelles agricoles. Elle est aussi et surtout un bâtiment dont les matériaux et le fonctionnement peuvent être bien plus impactants sur l’environnement à l’échelle de leur cycle de vie que leur équivalent de plein champs pour une production similaire.