top of page

Enquête

 

 

Pour conclure sur notre problématique, nous avons choisi d'interroger 20 professionnels du monde agricole : agriculteurs, ingénieurs agricoles ou agronomes, ingénieurs du génie rural et des eaux et forêts, ingénieur environnement, travaillant au lycée agricole de Pau Montardon, à Agro-Paris-Tech ou dans des organisations privées (INPAQ, INERIS). Nous avons également consulté une classe de 24 élèves de terminale baccalauréat technologique Sciences et Technologies de l'Agronomie et du Vivant du lycée agricole de Pau Montardon.

 

Nous avons rédigé un questionnaire comportant 11 questions pour la majorité fermées ou à choix multiples afin d'en faciliter le dépouillement. Nous avons limité le nombre de questions, compléter le questionnaire ne demande ainsi pas plus de 10 mn. 

 

 

 

Le dépouillement de ce questionnaire nous a amené à plusieurs conclusions :

 

 

 

Conclusion 1 : le concept de ferme urbaine verticale est inconnu des élèves. Il est davantage connu des professionnels (80% en ont entendu parler) mais il reste mal connu. Peu de personnes sont capables de citer un pays possédant des fermes urbaines verticales en activité. Parfois, une confusion est faite entre fermes urbaines et fermes urbaines verticales.

 

Conclusion 2 : les élèves connaissent relativement peu la technique de culture en hydroponie. Elle est par contre bien connue des professionnels mais les avis restent négatifs à près de 65%, près d'une personne interrogée sur 2 lui reproche son aspect artificiel  et une personne sur 4 le manque de saveur des aliments. La notion de terroir (absent en culture hydroponique) est impotante en agriculture.

 

Conclusion 3 : si l'aspect écologique de la culture en fermes verticales urbaines est reconnu par toutes les personnes interrogées tout comme l'intérêt de travailler en circuits courts, certaines soulèvent le problème des dépenses énergétiques, le coût élevé des constructions et l'impossibilité de cultiver de cette façon des céréales ou d'élever des animaux.

 

Conclusion 4 : 60% des professionnels interrogés pensent que les fermes urbaines verticales présentent un intérêt. Pour beaucoup, l'avenir de la production agricole passe par la cohabitation de divers systèmes. Les fermes urbaines verticales sont envisagées comme un complément à la production des systèmes traditionnels. En aucun cas, les personnes interrogées ne les estiment capables de subvenir seules à nos besoins alimentaires croissants. Un des obstacles majeurs est l'impossibilité de produire de la viande (à l'exception des volailles) et des céréales qui sont pourtant indispensables dans le système alimentaire actuel.

bottom of page